Les Jardins Célestes

Déesse de la Lumière Nombre de messages : 195 Date d'inscription : 29/05/2006

Dans ces jardins immenses, un lieu si paisible, on se croirait presque seul au monde en y pénétrant. Des allées à perte de vue, des arbres en fleurs, des par-terres multicolores, des bosquets de baies, quelques bassins et fontaines... De quoi vous perdre pour l'éternité !

Venez vous y recueillir, discuter, vous oublier... ou tromper la vigilance de certains...

Un petit matin tranquille que le vent berçait doucement, entre les fragiles pensées et les belles roses des par-terres, les buissons d'hortensias aux boules énormes et les fiers lys qui se dressaient le long de l'allée principale en répandant un parfum embaumant...

Et par mi ces fleurs, une toute petite... Juchée à quelque 1m80 du sol...^^ La petite Nadë, éblouissante de jaune comme un soleil au zénith en plein été, se baladait dans les Jardins comme souvent avec son "grand frère", Vannyn, trônant fièrement sur ses épaules.

Le jeune homme appréciait tout autant ces petits moments de calme ou il l'emmenait dans cet écrin de couleurs, de parfums et de mélodie de l'eau... Il lui apprenait le nom des fleurs, encore et encore, car la gamine n'aimait rien tant que faire mine d'avoir tout oublié de la fois précédante...

Et elle lui montrait un autre bosquet avec un entousiasme débordant :
" Et celui-là !? Tu m'as pas dit celui-là ! Je le connais pas, c'est bien la première fois de ma vie que j'en vois un aussi beau, et touffu, et... vert ! et avec plein de feuilles rigolotes, tu me cueilles une feuille, dis Vannyn ?"

Enchaînant les idées les unes après les autres sans prendre le temps de respirer entre les deux, voilà qui amusait le beau blond (XD). Et il rentrait dans le jeu et s'approchait du-dit buisson et ramassait une feuille à terre, encore verte - sûrement un coup de vent un peu plus fort ou un petit animalqui l'avait détachée... - et la tendait à la demoiselle à son sommet.

" Une autre ! Une autre !!"
Les Jardins Célestes Mang_a16

" Je ne crois pas, Nadë, tu ne voudrais pas arracher plus de feuille à ce pauvre arbustre, Daevas serait blessée, tu ne crois pas ?"

" Oh... Oh ! Une autre fleur, là-bas ! Bleu et mauve et rouge !! Je veux la voir de près !"

Et la jeune gamine de virevolter sur les épaules de Van dangereusement, son attention effémère déjà portée sur une autre... victime ?^^

Poison venait juste de revenir de chez son père, encore toute frétillante d'avoir une nouvelle fois violé Aya, mais surtout ne sachant pas ou aller dans ce domaine trop lumineux. Elle commençait à détester la garde partagée, et devoir se taper sa mère était un supplice assez éprouvant. Quand elle venait, c'était par espoir de croiser son cher frère, qui ferait bien de quitter sa pureté, ou alors le dieu des vents et des monts.

Elle s'ennuyait, et franchemen, dans ce jardin elle faiait tache. Ses longs cheveux noirs étaient lachés tel de l'erbe se balladant au gré du vent, et sa robe bien sur fendue des deux cotés des ambes, laissaizent admirablement voir ses formes.

Elle apperçut de loinVannyn, qu'elle reconnaitraît toujours à 1000 bornes. Faux jumeaux mais aura de pureté oblige mes amis. Elle s'approcha douement du jeune homme et passa ses bras autour de sa taille, laissant sa poitrine contre le dos du blond.

"Bonjour très cher frère"

Son sourire est égal àcelui de tous les jours, malin et cynique, pervers et ironique.

"Tu devrais me renre visite quand tu viens chez père... Pour le peu que tu y reste"

Disciple de la Lumière Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 29/05/2006

"POISOOOOONNNNNNNN !!!!!!!"

Une secousse brune venait de sortir la gamine de sa fascination botanique. En un tour de main, elle avait fait volte-face et s'était glissée dans les bras de la démone en la serrant de toute la force de ses ptits bras, avec tout l'amour d'une enfant pour sa poupée ^^

"Tu m'as manquééééé !"

Et de rire de plus belle, en glissant ses petites mains joufflue dans les longs cheveux noir d'Ebène, les carressant, les yeux pleins d'étoiles.

"J'aime bien tes cheveuuux, ils sont tout douuuux..."
Les Jardins Célestes Manga12_

Le jeune homme sentit une perturbation dans la force (XD) alors qu'il regardait un parre-terre de fleurs... Ce ne pouvait être que...

Poison a écrit:: "Bonjour très cher frère"

...Poison.>< Quelque chose en lui éclata en sanglot. (^^) A chaque fois que cette fille approchait, il avait l'impression que ses cheveux se dressaient sur sa tête, comme la chair de poule causée par un vent glacial ; dès qu'il entendait sa voix, c'était comme si un couperet venait de lui sectionner les tympans ; dès qu'elle posait sa main sur lui (ce qu'elle ne manquait jamais de faire, à toutes les occasions possibles...), il sentait monter une envie de fuir en courant des plus déplaisantes.
Van s'efforçait cependant de repousser ce sentiment, par devoir familial ou par simple avenance. C'était sa soeur après tout... Elle n'avait jamais été spécialement méchante avec lui. Et après tout, le même sang coulait dans leur veines. Ils devaient bien avoir quelque chose en commun... non ...? please?

Alors qu'elle l'entourait de ses bras lui bloquant tout mouvement, sa cavalière sauta de ses épaules sur la-dite déesse, en un méli-mélo de mouvements... à se demander comment tout ce beau monde tenait encore debout.

Il écouta son reproche et soupira avec un sourire neutre :

"Je n'y manquerai pas la prochaine fois..."

Arrivant à glisser un bras hors de l'emprise de poison, il se dégagea donc de son étreinte, la laissant toute à la petite Nadë^^ et passa ses mains sur sa longue tunique de lin machinalement, comme pour en défaire les plis. Il en avait ouvert le col d'un ou deux boutons en voyant la douceur du temps, ce matin, et pouvait donc se permettre de ne rien porter dessous. Le col était ornée d'un liseret bleu comme ses yeux, mais le reste de la tunique était aussi blanc qu'une neige à peine tombée. Quelques galons d'or la maintenait fermée sur son torse, et il ne portait pas ses habituels gants noirs, pour une fois... Le reste de la panoplie était bien présent, par contre, son habituel pantalon noir et ses bottes qui n'en semblaient que le naturel prolongement.
Ce n'est pas parce qu'on habite dans le palais du blanc qu'on ne peut pas apprécier quelque noirceur de temps en temps ^^

"Qu'est-ce qui t'amène dans un endroit aussi... calme et détendu, et dénudé d'intérêt pour une jeune femme comme toi... ?" fit-il avec un petit sourire narquois. "Il n'y a pourtant aucun de tes belles victimes, tu risque de t'ennuyer."

Van faisait évidement référence à tous ces mâles qui lui tournaient autour et qu'elle ne pouvait que satisfaire, voyons, comme elle se délectait à lui raconter en détail dès qu'elle en avait l'occasion... Pas qu'il en soit jaloux ! Au moins pendant ce temps, ce n'était pas lui qu'elle tourmentait...

Poison avait plus que zappé la petite disciple de sa mère, cette gamine un peu trop surexcitée du nom de Nadë. Elle la supportait de moins en moins, et se maudissait de ne pas avoir la puissance de son père pour la faire rôtir.
Elle lui avait manqué, tiens donc, mais elle pouvait parler tant qu’elle voulait, elle n’en avait rien à faire Et même quand la morveuse lui mis les mains dans les cheveu (qu’elle avait eut un mal fou à coiffer d’ailleurs). Poison pris la petite et la posa par terre, écoutant bien des deux oreilles ce que lui répondait son cher frère.

« Vas jouer un peu plus loin, je dois parler avec vanyn »

Poison n’avait guère apprécié qu’il relâche son étreinte bon d’un coté elle avait put décoller la super colle nadë, mais bon. Un jour elle va l’avoir. La jeune femme se posa devant son jumeau, enfin si on pouvait croire qu’à part le sang et le visage, ils avaient quelque chose en commun.

« Si je viens ici ce n’est nullement pour ramasser des fleurs en effet, mais détrompe toi, une de mes victimes est ici, du moins une future victime… Il faudra bien qu’un jour tu te débarrasses de cette pureté Vannyn… »

Elle rigolait intérieurement, mais son visage montrait un sourire cynique, et narquois. Le genre de sourire qu’on n’aime pas voir du tout. Ses yeux étaient plongés dans celui de son frère, mais se replongèrent dans la tenue qui ne manquait pas de charme sur son porteur.

Ses mains vinrent se glisser, tels des serpents rampant sur le torse du frère, pour se glisser sous cette tunique, grâce à cette fermeture pas tout à fait fermée, il en avait laissé 2 bouton ouverts,poison avait saisit l’occasion de virer l reste des boutons. Ses Mains étaient froides, car même si le reste de son corps est d’une chaleur torride, ses mains sont froides comme la glace.

« Tu sais que tu te développes bien quand même, plus le temps passe, et plus ton corps est intéressant. Tu verras comme la luxure est un péché au goût suave »

Il la vit congédier Nadë avec un petit sourire malin, légèrement teinté de pitié pour la gamine, dans les cheveux de laquelle il passa sa main, comme pour la rassurer. Mais c'était trop tard, le mal était fait ! La petite pile électrique n'avait pas beaucoup aimé se faire repousser ainsi, son petit visage était tout empourpré, et ses yeux lançaient presque des éclairs.

Elle lâcha un : "Et bien puisque c'est comme ça, j'm'en vais sur Terre !" Et disparut en une seconde. C'était sa petite vengeance envers ceux qui n'y pouvait mettre pieds...

En attendant, Vannyn se retrouvait en tête à tête avec sa soeur, qui reprenait déjà du poil de la bête !

"C'est sûr que la pureté doit être une notion qui t'échappe royalement" lui répondit-il avec un sourire innocent, mais presque malin. Ses yeux croisèrent ceux de l'endiablée un court instant, mais il y lut tout ce qu'il pouvait redouter chez elle, et son entousiasme retomba dans ses bottes... Et la voilà qui glissait ses mains sous sa tunique !!

" Ehhh !! Tes mains sont glacées, enlève-les de là !" Et de faire un bond en arrière, retirant lui-même les mains qui violait toutes les lois de la bienséance ^^ pour s'en écarter nettement.

Il la relacha et pivotant sur le côté, referma tous les boutons qu'elle avait fait sauter si facilement.

"Poison, je t'assure que j'ai passé l'âge de jouer au docteur... Le cours d'anatomie, tu n'as qu'à le demander à ton Aya, ou un des nombreux disciples qui passent chez toi..."

Le ton n'étaient pas amer, mais légèremment las, presqu'agacé, sûrement trop sérieux à côté de la brûlante créature... XD

La petite gamine quitta enfin son champ d’action, et vous ne savez pas combien elle était heureuse. Mais apparemment vannyn avait pris du poil de la bête pendant qu’elle était chez son cher père adoré.

« En effet, mais pour toi cela semble être quelque chose dont il faudrait remédier »

Son frère ne semblait pas apprécier la chaleur glaciale de ses mains, et on le comprend, il dit bien y avoir qu’aya pour les apprécier, quand il ne la supplie pas de le lâcher pour qu’il aille bosser. Jour au docteur, mais qu’elle excellente idée, ça fait tellement longtemps qu’elle n’y a pas joué avec lui…. Depuis q’ils sont tout petits en fait.

« Aya est un peu trop crevé e ce moment, faut dire qu’il est excellent dans son domaine. Mais toi, c’est une autre histoire… »

D’ailleurs elle n’était toujours pas passée voir sa mère, qui allait lui en faire une pendule en plus.

Poison bien décider à faire chier son frère adoré jusqu’au bout le pris au col, de toute façon il a pas le choix hein, et lui vola ses lèvres dans un baiser ardent, histoire de le réveiller.

« Et tu embrasses mal en plus, les cours vont être intensif Van… Je te le promet »

Elle le lâcha tout de même et pris l direction de chez sa mère, car faut qu’elle aille la voir, et qu’elle lui demande certains trucs d’ailleurs. Question de femmes.

« Si tu me cherches, je vais voir mère, ensuite je serais certainement dans ma chambre. Et j’y pense, je t’ai ramené ta tunique que je t’avais emprunté sans te demander... »

Et elle partit sas demander son reste.

[vers maman XD]

A ses remarques éternelles sur sa virginité, Van ne fit que lever une fois de plus les yeux au ciel... Et là voilà repartie à déballer les talents de la Luxure, talents qu'il connaissait presque par coeur, à force de lui rabacher... Sauf qu'elle en remis une couche sur ses propres talents dans le domaine !

Dieu que cette fille pouvait être agaçante à ne faire tourner son monde qu'autour du sexe ! Mais il ne put pas poursuivre ses réflexions, car à peine avait-il finit de boutonner sa veste qu'elle saisissait son col et lui roulait une pelle qu'il eut du mal à gérer, sous l'effet de la surprise et la violence du geste...

Et tout ça pour se moquer de lui et jouer la prof, avant de se détourner de lui comme d'un gamin sans intérêt ! Mais elle allait finir par le faire tourner en bourrique, ma parole ! Comme s'il avait quelque envie d'apprendre quoi que ce soit d'elle...

il finit par se détourner à son tour et lui répondit sur un ton las,

"C'est cela, va chez maman..." sans même noter quoi que ce soit sur la tunique qu'il avait en effet mis un certain temps à chercher la dernière fois qu'il avait voulu la mettre...

Quand elle quitta l'endroit, ce fut comme si on venait de soulever toute l'intégralité des Monts de son torse ! Il s'adossa à un arbre, et se laissa tomber sur le cul avec un soupir à faire s'éteindre toutes les bougies d'Amalthée...

"Quelle peste, ma parole..."

Il commença d'ailleurs à se dire qu'il n'allait peut-être pas rentrer tout de suite au palais d'Ivoire, si c'était pour se retrouver en face d'elle en permanence...

Oh, ce talent qu'elle développait pour tirer toutes ses ficelles et le pousser à bout, réveillant une partie de lui qui dormait gentiment le reste du temps... Une espèce de colère enfouie, d'énergie à l'état brut, impolie et incontrôlable...

C'est dans ce genre de moment qu'il regrettait ne pas pouvoir descendre sur terre se changer les idées... Le monde des Dieux pouvait sembler très étroit, quand Poison était là...

Après quelques dizaines de minutes à rêvasser, il réalisa qu'il savait comment se changer les idées définitivement : Chance. Cette déesse d'une douceur infinie avait le don d'apaiser tous les coeurs par ses chants, et Vanny ne faisait pas exception. Il aimait d'ailleurs souvent aller faire un tour pour écouter les concerts que ses disciples donnaient.

Il se releva et se dirigea vers son domaine, en espérant quil y serait le bienvenu...

[La Crique des Harmonies]

Daevas entra dans les jardins Céleste, il faisit déjà nuit, cela tomber bien... Elle était aveugle... Alors la nuit et le jour n'avaient pas d'importance... Il faisait nuit tout les jours pour elle...

Elle avait été habillée par ses automates d'une longue robe de lin blanc aux multiples broderies argent et émeraude, et sa tête était ceinte d'une couronne de lierre... Elle marchait là, au milieu de la nature, sous sa forme initiale mais sous l'apparence de l'adulte et non de l'enfant, et à côté d'elle flotté une petite boule lumineuse, faite comme de brume avec un coeur d'argent, celà semblait être sa lumière, elle se guidait uniquement grace à cela.

Elle fit encore quelque pas et avec une élégance et une assurance rare pour une aveugle, elle s'asseya au bord d'une fontaîne, c'était étrange comment malgré sa cécité elle voyait tout...

Un jeune automate qui la suivait, lui apporta une sorte de boite qu'elle ouvrit devant sa maîtresse, cette dernière sortit l'objet : c'était un magnifique violon. S'installant pour jouer, elle prit l'archet et commença à le faire glisser sur les étranges cordes de l'instrument... Une mélodie pleine de mélancolie s'en échappa, Daevas semblait vouloir dire quelque chose par sa musique mais ne parlait pas.... Toute les notes étaient jouer à la perfection, et cette musique si étrange semblait réveiller la nature, elle grandissait ici comme sur la terre, devenant plus luxuriante. Les fleurs devinrent plus odorante, comme si par ce simple appara elle souhaitait rendre hommage à leur déesse musicienne.

Disciple de la Forêt Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/10/2006

Alors, Chijoo fit son entrée. La lumière de la lune semblait se plaquer sur elle comme un amant zélé. Sa peau de dryade luisait de la douce rosée nocturne qui tombait silencieusement sur le peau. Ses pieds nus étaient croisées, ses jambes replier, son buste était renversé vers l'avant, ses bras entourant ses jambes. Elle était en forme de cocon. Elle s'ouvrit à mesure que l'archet grattait la corde. Au même rythme que les plantes autour d'elle, elle s'éleva doucement, ses bras parassaient les branches qui poussaient, ses pieds ne bougeaient pas tels les racines. Ses jambes liers formaient le tronc. Son buste était légérement penché en avant. Son visage se leva lentement et on put le détailler.

Elle avait ses yeux clos maquillés de taches violacées et sombres. Sa chevelure était attachées comme rarement, à la manière d'une Diane empreinte de sévèrité, d'une amazone au combat. Son ton laiteux conférait à la scéne un air triste et froid. Cette divine blancheur contrastait tellement avec la pénombre tombée sur Amalthée que la vision semblait se détacher du décor.

A la reprise de la musique, son corps fut berçé comme au rythme du vent et de la musique et puis la musique s'arreta pour reprendre vers une ascension ultime et tragique. Chijoo monta elle aussi son corps au plus haut avant de tomber sous le coup d'une note brusque. Le "coup de hache venait d'être porté". La dryade roula et rampa sur le sol évitant les coups qui meurtrissaient sa peau, le calme revint. Elle se recroquevilla comme une graine et voulu renaitre mais les coups revinrent trop tôt et elle rampa et roula de nouveau sur le sol du jardin. Enfin, la musique s'arrêta et elle termina éssouflée, assise sur le sol. Ses cheveux détachés cascadaient sur son visage. Elle restait là et elle pleura silencieusement, triste et belle.

La petite boule de lumière s'approcha durant sa transe de la jeune Chijoo, elle voletait autour d'elle avec un petit vibrement métalique, comme si elle avait voulu suivre sa danse.

Daevas quant à elle n'avait pas laché un seul instant son violon continuant à produire cette musique qui fendait les coeurs mais qui au fond donné un espoir à tout ceux qui l'écoutaient, l'espoir d'un avenir riche pour la nature.

Soudain, Daevas arreta de jouer et se fut comme si elle venait de briser une glace... Chijoo tomba et le son de ses larmes blessèrent la déesse... Elle se leva d'un pas assuré après avoir rendu le violon à ses automates et se mit à genou devant la jeune Dryade, elle passa sans l'ombre d'une hésitation sa main dans ses cheveux blond et une multitude de bourgeon de rose se mirent à y pousser et à y éclore

- Ne pleure pas la nature... Regarde ! La vie est belle mon enfant... Et un jour nous reprendrons nos droits... Les hommes peuvent nous faire mal mais jamais ils ne nous détruiront... Sèche des larmes et referme tes blessures !

Sa voix était sage et appaisante, mais elle semblait aussi lointaine et il y avait un écho un peu métalique, elle était étrange mais elle possédait toute cette magie étrange ... Incompréhensible... Comme si des millénaires d'observation et de reflexion reposer sur ses épaules de nacre... Elle enlaça avec la tendresse d'une mère sa jeune disciple, ainsi, elle ressemblait à une pleine lune... puisque les deux plus belle moitié c'était réunit

- J'ai bien de la peine... Tout ce qu'on nous fait subir me fait souffrir mais je ne veux pas que vous mes disciples vous perdiez l'espoir !

Disciple de la Forêt Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/10/2006

Chijoo s'accrocha à sa déesse comme on s'accroche à une boué dans la tempête. Elle se serra contre elle et sentie la chaleur de son corps. Le monde céssa d'être sombre autour d'elle. En faite, le monde se réduisit. Il n'était plus que chaleur et douceur.

La joue de la Dryade toucha le bras de sa déesse. Ce contact était si doux qu'elle le baisa. Ses mains qui retenaient son dos était ardent de douceur. Le rouge vint au visage de Chijoo.

Elle repoussa ses cheveux et blottit sa tête contre la poitrine de Daevas. Elle entendu le doux son de son coeur battre et elle en fut émue. Emue mais triste car sa déesse souffrait, elle avait envie que tous cela s'arrête.

Je donnerais tous ma déesse... Tous ce que j'ai pour que vos souffrances s'arrêtent... Pour voir un sourire à jamais s'afficher sur votre visage... Ce visage que j'aime tant.

Daevas eut un sourire chaleureux, le regard perdu au loin comme si elle tentait de perser l'avenir de ses yeux morts. Elle embrassa sa disciple sur le front et caressa sa petite joue rose

- Ma peine est profondément ancrée en moi... Je ne comprend pas pourquoi les hommes ne respectent pas ma création alors que sans elle... Ils décéderaient tous...

Elle garda le silence un instant puis reprit en se relevant.

- Nous allons nous venger des hommes Chijoo... Ils vont souffrir et cela ne sera que justice... Et seul une conduite sage me calmera ...

Elle tendit sa main habillemet à Chijoo pour l'aider à se relever.
Son esprit bouilloné, elle avait des envies de vengeance. Par le passé cela c'était déjà produit et nombre d'hommes avaient souffert d'une famine comme jamais il n'y en eut où les seules plantes qui poussaient avec plaisir étaient la colchique et la ciguë. Après cette vengance, elle avait eut des problème avec Dannah, mais puisque les choses étaient rentré dans l'ordre, elle c'était d'autant plus refermé sur elle-même.

Disciple de la Forêt Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/10/2006

Chijoo avait caressé son front après le baiser de Daevas. D'un air absent, elle avait accepté l'aide de sa déesse.

Sentant le froid autour d'elle, elle se glissa dans les bras de Daevas en posant sa joue contre son coeur. Elle s'accrocha à se battement régulier. Elle se sentait si bien dans ses bras. Elle aurait voulu y passer l'éternité. Pourtant, elle eut un frissonement quand sa déesse parla de souffrance. Elle se rappelait de la dernière fois.

Cela n'avait rien arrangé, les Humains ne s'en étaient rapellés qu'un temps et puis ils avaient recommencé.

Mais... La Lumière, ma Déesse... La Lumière va de nouveau nous bruler...

Elle pouvait encore ressentir la désagréable odeur de la cendre, la chaleur du ciel sur son corps qui brulait. Le feu que les hommes maitrisaient et qu'il lancait sur les forêts pour agrandir leurs terres. Les flammes qui léchaient les écorces. Le cri des arbres qui s'écroulait sous le coups des haches. Le métal froid frappant et tranchant.

Qu'est ce que nous allons faire, ma déesse?

Ell flash traversa les yeux mort de la déesse, les images horrible de sa dernière rébellion ou plutot de sa punition venait de lui revenir tel un coups de couteau, elle en eut le souffle coupé... Restant un instant immobile cherchant de l'air pour reprendre vie

D'un air détaché elle répondit à sa disciple

- Qu'importe la souffrance que nous aurons à endurer ... Ce ne sera jamais aussi grace que ce que l'homme nous fait subir chaque jour ! Nous sommes un élèments fragile et l'homme en profite ! Qu'importe ce que tu en pense Chijoo ... Nous allons faire tomber un hiver sur notre nature et l'homme mourra de faim !

Elle caressa les cheveux parsemés de rose de sa magnifique disciple et déposa à nouveau un baisé sur son front

- Nous allons souffrir encore une fois mais cela vaut la peine non ?

Disciple de la Forêt Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/10/2006

Les tremblements et les sanglots de la Dryade allait croissant.

Non! Non! Je vous en prie ma déesse... Pas un nouvel hiver! Réveillez les armés de la forêt, réveillez les arbres de leurs sommeils et laissez libre cours à leurs colères et à leurs rages. Laissez les se protéger des Hommes, laissez les prospérer et faire face aux haches qui tranchent et coupent. Mais n'imposez pas un nouvel hiver, ne m'obligez pas à nouveau à regarder la nature dépérir. C'est contre ma nature, c'est contre la mission que vous m'avez donné à ma création. Mieux vaut la colère chaude du coeur que la colère froide de l'esprit.

Daevas soupira, se relevant... Elle avait le visage marqué de tristesse et on voyait sans peine à quelque point toute les tortures humaines l'avaient affecté

- Chijoo... Nous n'avons guère le choix... Je vais endormir la nature... Un long et paisible sommeil... Chaque coups de hache... Chaque plante arrachées à de mauvaise fin ... Me font saigner... si maintenant la nature se rebelle comme tu le souhaites mes fils périront sous l'armée des hommes ! Ne soit pas égoiste... La nature va s'endormir paisiblement et ce sera l'heure de mes poisons de se réveiller... L'homme sera abbatu par ses propres actes...

Elle se retourna comme si elle observait la nature au loin, des larmes de sang roulées sur ses joues... Elle pleurait sa douce nature

- Je ne veux pas la faire souffrir... Je ne veux pas que tu souffres... La nature dormira et à son réveil elle sera plus belle... Comme toi...Je vais ... Je pense offrir une chance de se racheter au homme ... Une quete à faire durant notre nuit...